24 heures de plus
Jack est de retour. Même générique, même formule. Mais sur le sol anglais, avec quelques rides. Des retrouvailles bien agréables.
Comme James Bond, avec Daniel Craig, 24 a subi un léger lifting en conservant toutefois l’essentiel: Kiefer Sutherland.
Quelques invités issus du cinéma, des seconds rôles locaux et américains percutants. Stephen Fry, irrésistible en premier ministre britannique. William Devane, boss de la mafia dans Payback, aperçu récemment dans Interstellar, en Président américain. L’énigmatique Benjamin Bratt, connu à la télévision pour The Cleaner, mais également aperçu en baron de la drogue dans Traffic. Et l’inquiétant Michael Wincott, vétéran aperçu dans Alien 4. Pour ne citer que les plus connus. Du beau monde!
Londres, c’est un cadre devenu familier grâce à des séries comme MI5 ou Sherlock, et des films comme Skyfall. London, baby! Le lieu idéal pour faire revenir le plus dangereux des agents.
Une mise en scène de dingue, dynamique, qui rappelle les frissons des premiers instants fantasmés de la série – une mise à jour à la hauteur du souvenir qu’on peut avoir de la toute première saison, révolutionnaire pour l’époque.
Le coup de maître, c’est quand même de parvenir à remettre le même personnage dans des situations périlleuses, en faisant suffisamment douter de ses chances de réussite, pour rendre la série non seulement légitime, mais vraiment intéressante et même… palpitante!
Bref, un projet ambitieux, rondement mené. Un gros travail d’écriture. Du pur bonheur.
Bon, le gros défaut, c’est que sur 24 heures, on n’en verra jamais que 12, car la série ne compte que 12 épisodes (40 minutes chacun). Alors à quand, les 12 suivantes?